Le désir est-il la marque de la misère de l’homme ?

Si on tente de classer les manques auxquels est soumis l’homme, une distinction classique consiste à séparer les besoins des désirs. Les besoins ont pour caractéristique d’être nécessaires, que ce soit pour des raisons biologiques (manger, dormir, boire, respirer…) ou pour des raisons sociales (dans notre société, il est nécessaire d’avoir accès à l’électricité, à un logement, à l’eau courante, à des moyens de communication, de déplacement). Si on ne les satisfait pas, on tombe dans une situation où le nécessaire n’est plus satisfait, autrement dit dans la misère, qui est justement définie comme étant la privation de tout, même du nécessaire. Le désir est un manque moins palpable car même si on sait qu’on désire, l’objet du désir n’est pas forcément ce que vise manifestement le désir. Autrement dit, si l’objet du besoin est identifié, celui du désir est plus flou car il s’agit moins d’un « manque d’avoir » que, comme l’écrira Sartre, d’un « manque d’être » . Dès lors, si le besoin, quand il n’est pas satisfait peut sans aucun doute être considéré comme une marque de la misère de l’homme, on va avoir plus de mal à considérer le désir sous cet angle là puisque, même s’il est bien de l’ordre du manque, on peut considérer qu’il ne s’agit pas d’un manque nécessaire. Néanmoins, si on considère que le désir non satisfait n’est pas la marque de la misère de l’homme, alors on affirme simultanément que l’homme ne vit que de besoins vitaux et sociaux satisfaits. Or on peut douter que satisfaire ses besoins suffise à l’homme. C’est pour cela que la question que nous devons finalement traiter, c’est celle de la valeur et de l’importance du désir dans une vie d’homme : doit on considérer que voir le désir non satisfait provoque la misère de l’homme ? Ou doit on au contraire penser que le désir est de l’ordre du superflu et qu’il est un supplément, que l’homme peut satisfaire s’il en a le loisir, mais qui ne constitue pas son essence ? Voici les questions auxquelles nous devons donner réponse.

On l’a dit, le désir est avant tout un manque. Quand Platon le décrit, c’est à travers deux images. La première, c’est celle du tonneau des danaïdes, qu’on trouve dans son dialogue le Gorgias. Dans la mythologie grecque, les danaïdes étaient les cinquante filles du roi Danaos, qui, forcées à se marier le même jour, tuèrent toutes leur mari le soir même du mariage. Elles furent punies à aller en enfer, et à remplir un tonneau dont le fond était percé, et qui perdait l’eau au fur et à mesure qu’on l’y versait. On cerne bien dans cette première image le caractère singulièrement précaire du désir : comme l’eau qu’on verse dans ce tonneau, le désire se « désatisfait » au fur et à mesure qu’il trouve satisfaction. On a là ce qui fait le point commun entre le besoin et le désir : le manque. Mais on a aussi ce qui en fait la différence : le besoin peut être satisfait, le désir ne le peut pas. En effet, quand on a soif, on boit et le besoin disparaît, au moins pour un temps. Alors que si on désire quelque chose, mystérieusement, la satisfaction n’est jamais au rendez vous.

En ce sens on va considérer que le désir est sans fin, qu’il se renouvelle sans cesse, qu’il trouve toujours un nouvel objet sur lequel se fixer, mais qu’en fait ce n’est pas l’objet qui le caractérise, mais le manque de l’objet. C’est là une différence plus profonde entre besoin et désir : le besoin est défini par l’objet dont il est le manque, alors que le désir ne se réduit pas à son objet, au contraire il le dépasse sans cesse. L’exemple typique de ce trait de caractère du désir, c’est l’image de Dom Juan qui semble désirer les femmes, mais dont on voit bien qu’aucune des femmes qu’il séduit ne parvient à lui offrir satisfaction. C’est donc que son désir dépasse l’objet désirer, qu’il a soif de quelque chose qui est au-delà d’elles. Mais si on considère que le besoin peut être satisfait, alors que le désir ne le peut pas, alors on tient un bon argument permettant d’affirmer que le désir est bien une certaine forme de marqueur de misère, qu’il serait même a la source d’une misère nécessaire, puisqu’il serait une soif qui ne s’étanche jamais.

Pour autant, il y a un risque que le désir ne soit finalement qu’un caprice. On sait qu’un enfant est capable de vouloir tel ou tel objet uniquement pour éprouver son pouvoir sur ses parents, et manifester sa colère en cas de refus. Le caprice ne porte ni sur l’objet requis, ni sur quelque chose d’essentiellement vital. Il n’est qu’une mise à l’épreuve égocentrique et injustifiée. En ce sens il est comme certaines formes de consommation, l’expression de notre goût pour le superflu. Mais si cette forme d’envie est superflue, on ne peut affirmer que sa non satisfaction puisse être caractérisée comme étant un critère de misère. Ce serait excessif.

Aussi pouvons nous ici affirmer que le désir est ambigu car il possède un caractère définitivement insatisfait, qui peut laisser penser qu’il est marque de misère humaine. Mais pour que ce soit vraiment le cas, il faudrait aussi qu’il porte sur quelque chose d’absolument essentiel pour l’homme. Or pour le moment, il semble plutôt se trouver dans l’ordre des manques superflus et égoïstes.

Le problème, c’est que le classement des manques entrepris dès l’introduction est difficile à mettre en place, dans la mesure où les besoins ne se limitent pas aux strictes nécessités biologiques, peuvent même devenir relativement complexes, et dans la mesure aussi où le désir s’appuie sur des objets repérables et souvent matériels pour exister, ce qui ne peut que brouiller les pistes. Le problème est aussi qu’un même objet peut aussi bien être objet de besoin ou objet visé par un désir. La cigarette est un exemple simple et parlant. Le rapport le plus simple qui finit par exister entre le fumeur et le tabac est un rapport de besoin. Il arrive en effet un moment où le tabac provoque dans l’organisme des phénomènes de manque qui font que l’on fume par besoin, et que chaque bouffée apporte une satisfaction qui fait, certes provisoirement, disparaître ce manque. Dans ce cadre là, le rapport à l’objet est dirigé par des raisons matérielles de manque et de satisfaction directe de ce manque.

Mais la cigarette peut aussi être un objet de désir. C’est particulièrement visible dans les films de Wong Kar Waï, qui utilisent énormément la cigarette comme objet non plus de besoin mais bel et bien de désir. A quoi le perçoit on ? Au fait qu’à strictement parler ses personnages ne fument pas vraiment. Ils se contentent plutôt de tenir leur cigarette, d’avoir des postures liées au fait qu’ils tiennent une cigarette ou bien sont en contact réciproque par l’intermédiaire du don d’une cigarette, ou de l’aide à allumer la cigarette de quelqu’un d’autre. Un des moments emblématique de ce détournement d’un objet vers le désir est un passage de Happy together dans lequel deux amants qui se sont séparés se retrouvent, et le premier geste qu’ils ont l’un envers l’autre, alors qu’ils ont encore un fort ressentiment réciproque, est pour l’un d’entre eux de donner à l’autre une cigarette, et ils se rapprochent l’un de l’autre simplement parce que pour l’allumer, il faut qu’ils se penchent l’un vers l’autre. Dans ces films, la cigarette acquiert donc un statut qui dépasse la simple valeur de l’objet, et le tabac vient combler quelque chose de bien plus profond que le simple besoin métabolique de nicotine, un peu comme si fumer permettait d’accéder à quelque chose d’autre, dont on ressent le manque, mais dont on ne parvient pas à palper la présence.

On constate dès lors que le désir touche à quelque chose qui n’est pas concret, qui se présente comme immatériel. Si le besoin est d’ordre matériel et réclame de mettre la main sur quelque chose pour être satisfait, on voit qu’au contraire le désir ne cherche pas à posséder, mais plutôt à viser, à travers les objets qui lui servent de support quelque chose d’autre. On avait indiqué en première partie que Platon utilisait deux images pour désigner le désir, et on n’en a jusqu’ici révélé qu’une seule. La seconde image, on la trouve dans le Banquet. Au moment de décrire ce qu’est l’amour, Socrate raconte ce que lui avait dit une prêtresse, nommée Diotime. Celle-ci racontait qu’Eros, qui personnifie l’amour, avait eu une naissance un peu particulière. En effet, ses parents s’étaient rencontrés par hasard, lors d’un banquet : Poros , fils de Metis (la sagesse), dieu de l’abondance et de l’esprit du gain était invité pour la naissance d’Aphrodite et en fin de repas, Penia, qui symbolise la pauvreté vient frapper à la porte pour voir si elle peut obtenir quelque chose. Elle voit Poros et réussit à le séduire et à concevoir avec lui un enfant, qui sera donc Eros. Ce mythe rend compte de la double nature du désir : comme il est fils de la pauvreté, il est lui-même porteur de manque. Mais comme il est aussi fils de l’abondance, mais qu’il n’est pas son père, il n’est pas l’abondance ; il est par contre aspiré par l’abondance et la plénitude. C’est pour cette raison que le désir ne trouve jamais satisfaction : il aspire à une plénitude à laquelle il ne peut pas parvenir. C’est pourquoi on retrouve dans le Banquet une image proche de celle du tonneau des danaïdes, puisque Diotime décrit l’amour comme un individu qui en permanence recevrait des richesses dans ses mains mais les perdrait aussitôt, de sorte qu’il n’est jamais pauvre, mais ses richesses ne sont que de passages et ne le mettent jamais à l’abri de la pauvreté.

Mélange de manque et d’aspiration, le désir ne serait donc la marque de la misère que comme un fils est la marque de sa mère. Mais on pourrait finalement se demander pourquoi privilégier l’ascendance maternelle du désir. En effet, faire du désir la marque de la misère, c’est insister sur le fait que le désir soit un manque. Mais on l’a vu aussi, il constitue un formidable élan, jamais épuisé vers une élévation. L’associer à la misère serait oublier la richesse potentielle dont il est la promesse.

La misère a ceci de particulier qu’elle est une situation qui sort de la normale par en dessous pourrait on dire. Aussi, si le désir était la marque de la misère humaine, combler le désir consisterait à revenir à la normale. Or cette manière très normative d’envisager le désir est très discutable. En effet, loin d’être un retour à la normale, le désir est au contraire porteur d’une nouveauté fondamentale, qui en fait quelque chose de nettement détaché du besoin : celui-ci fonctionne de manière répétitive, les besoins réapparaissant cycliquement à l’identique. On voit bien que le désir dépasse ce simple stade. Quand il s’agit de revenir à la normale, alors il est pertinent de parler de manque, mais dans le cas du désir, on va voir qu’il est nécessaire d’utiliser un autre de vocabulaire.

La manière dont nous concevons le désir est intimement liée à la façon dont le mythe des androgynes décrit l’amour dans le Banquet de Platon. On le décrit alors comme le manque d’une unité dont on aurait la nostalgie, puisqu’elle aurait été perdue. Ainsi, aimer serait une sorte de régression vers un « avant » qui nous manque sans qu’on en ait de souvenir. On serait incomplet tant qu’on n’aime pas, mais aimer ne constituerait finalement qu’un retour en arrière. Dans ce cas, si effectivement l’image donnée par le Banquet était juste, il aurait été possible de considérer le désir comme la marque de la misère de l’homme, car tant qu’il n’est pas satisfait, il nous séparerait de nous même, nous laissant incomplets, comme déracinés de nous-mêmes. Pourtant, il est aussi possible d’imaginer que nous soyons déjà complets, que nous n’ayons, auparavant, jamais rien été de plus que ce que nous sommes. Dès lors, le désir ne se caractériserait plus comme un manque mais bel et bien comme un surplus. Pour employer d’autres termes, disons qu’au lieu de voir le désir comme une asphyxie, on pourrait le considérer comme un nouveau souffle, une hyperventilation ou une postcombustion pour parler en terme aéronautique. Ce surplus serait ce qui permettrait à l’individu d’aller vers l’inconnu véritable, et non vers un passé oublié, c’est ce qui inviterait l’homme à se dépasser plutôt qu’à faire demi tour vers des racines hypothétiquement fusionnelles, c’est ce qui pousserait l’homme à se séparer de lui-même, et non à le faire se replier sur son propre ego. C’est là une conception moderne du désir, qui prend en compte ce qu’il a de risqué pour l’homme qui en est porteur, et qui explique que tout en désirant quelque chose, on est capable de craindre la satisfaction, parce qu’on sent qu’elle va nous embarquer hors de nous même, ce qui en ferait le moteur de notre existence, comprise comme l’activité consistant à sortir de soi même pour devenir autre chose, comme une projection de soi même vers ce qui ne peut qu’être inconnu, puisqu’il s’agit de création. Pour parler comme Gilles Deleuze, qui justement critiquait la conception du désir comme manque, on pourrait désigner l’homme comme une machine désirante, ce qui signifierait qu’il serait production de désir, que le désir serait donc un supplément de vie, et non un manque.

Difficile d’affirmer qu’une telle conception du désir soit compatible avec l’affirmation que le désir soit le signe de la misère humaine : si l’homme est, de toutes façons, tout ce qu’il a à être, ses seuls manques graves seront uniquement de l’ordre des besoins, et on pourrait affirmer que tant que l’homme est à même de se maintenir en vie, c’est qu’il n’est pas dans la misère. On rejoint alors ce qu’on supposait en début de réflexion. Pourtant, c’est l’option inverse que nous allons soutenir. En effet, limiter l’existence humaine non misérable à la simple satisfaction de besoins vitaux, c’est enlever de l’existence humaine tout ce qui fait qu’elle n’est pas uniquement une vie biologique. Considérer que la misère ne commence que lorsque les conditions de la survie ne sont plus garantir, c’est en limiter le sens, et c’est aussi réduire l’existence humaine à bien peu de choses. L’homme ne vit pas que de nourriture, d’eau et d’air. Une vie ne devient existence humaine que si l’occasion est laissée de se développer et de devenir quelque chose qu’on n’est pas encore ; et cette ouverture, ce déséquilibre existentiel, qui correspond finalement, d’un point de vue spirituel, au déséquilibre que provoque le corps pour pouvoir marcher est la prise de risque, le saut en avant qui permet à l’home d’être véritablement homme. Or on peut considérer qu’empêcher un homme d’être pleinement humain, c’est véritablement le plonger dans la misère.

La misère aurait donc deux visages : matérielle quand elle correspond à la non satisfaction des besoins, elle devient spirituelles quand ce sont les espoirs de développement de soi même, d’expression de sa propre existence qui ne sont entravés. On l’a vu, le désir ne correspond à un manque matériel, et à vrai dire il semble bien qu’il ne corresponde finalement à aucune manque. On pourrait dès lors le penser superflu. On y est d’autant plus incité dans un monde où majoritairement, les hommes ont déjà bien du mal à satisfaire leurs simples besoins. Mais limiter les ambitions de l’homme serait une erreur et se contenter de nourrir chaque être humain ne suffira pas à sortir les miséreux de la misère. Le désir est ce qui fait que l’homme boit sans soif, mange par gourmandise, ne se satisfait pas de ce qu’il est, ne peut se considérer comme parvenu. Le désir lance l’homme dans des projets et le met en route. Tant que cette porte est ouverte, l’homme est ouvert à toutes les richesses de l’existence, si cette porte se referme, quelles qu’en soient les raisons, c’est alors que commence la misère, non pas du corps, mais de l’esprit.

Toutes illustrations issues de films de Happy together Wong Kar Waï

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19 comments On Le désir est-il la marque de la misère de l’homme ?

  • J’ai une partie de cette dissert’ à faire pendant les vacances, et bravo à celui, celle (je ne sais pas) qui l’a écrit parce que c’est bien expliqué et j’ai même trouvé cela très interressant.
    Voilà sur ce, merci encore!!

  • Je tiens a feliciter l’auteur de cet article, c’est clair, comprehensible, attachant et drolement bien explique! On est d’emblee curieux de connaitre la suite, tout coule et s’emboite! Bravo

  • Gabrielle, je ne peux que vous remercier pour le compliment ! J’essaie d’écrire ces petits textes de manière un peu « policière » : faire en sorte qu’il y ait de l’enjeu, un peu de suspens, et que l’enquête avance. Si ça parvient à embarquer quelques lecteurs, l’entreprise n’est pas tout à fait vaine. Merci encore pour l’encouragement !

  • je ne sais pas qui est l’auteur mais merci beaucoup!vous m’avez beaucoup aidée car je ne comprenais pas mon sujet de philo et vous avez pu repondre aux questions que je me posais.merci

  • Mouais… J’crois pas avoir tout compris mais c’est vrai que ça aide à avancer quand on est bloqué, voir à réaliser que ce qu’on a écrit est à corriger. Bon j’vais terminer ma dissert.
    Merci Harry !

  • ça ma aide beaucoup bravo et merci

  • youpi! j’avais ce sujet à faire en philo ces vacances et je séchais vraiment 🙂
    Il va d sois que je ne compte pas recopier mais quand même ça va bien me guider et me servir merci 😀
    c’est parti j’me lance dans ma dissert’ ^^

  • HARRY JE VEUX QUE TU DEVIENNE MON PROF DE PHILO !!! Ton explication sur le désir et la misére de l’homme est vrément simple mais trés aprofiondis!!!!!! Ont pourrais le faire lire a un passant dans la rue il comprendrais tous de suite ! Bravo et encore merci TU MA DONNER plein d’idées pour la 3eme partie de ma dissert !

  • Merci bien. Pour devenir mon élève, il suffit de demander à venir suivre sa scolarité en ZEP (voila un joli geste politique, qui consisterait à utiliser la carte scolaire à l’envers, pour ainsi dire !). Pour le reste, bon courage pour la troisième partie de la dissertation, c’est toujours là que les choses sérieuses commencent !)

  • Ton commentaire est clair, interessant ! Ca m’a beaucoup servi pour mon propre sujet de dissertation, et en plus les références sont bien expliquées sans être trop longues ! Merci beaucoup !

  • je tiens à dire harry que j’aime beaucoup votre manière d’écire ,c’est vraiment claire. ça n’a rien avoir avec les polycopiers que mon prof de philo nous donnes en cours.
    merci beaucoup de m’avoir éclaircit les idées sur ce sujet qui n’est pas forcément simple.

  • Ce travail est l’accomplicement d’un travail rigoureux pour une production nette et précise. J’ai une partie toute faite déjà,de mon travail à remettre car j’adore,alrs je ne peux que dire merci.

  • article trés interessant et fluide ce qui permet une bonne comprehension 🙂 Merci

  • Merci à l’auteur du blog pour ses intéressantes productions et aussi pour l’avertissement adressé à tous ceux qui seraient betement tentés de les pomper..

    Benoit, prof philo , Vosges

  • Bravo a vous pour votre travail, les explications sont très claires.

    Pour autant, l’agencement de votre rédaction la rend difficile à recopier mot pour mot, ce qui est justement très bien! Cela nous donne les grandes lignes sans pour autant nous mâcher le travail ;), c’est parfaitement ce qu’il faut.

  • Pour une fois, je trouve cela interessant. Parce que d’habitude, moi et la philosophie du lycée, on est pas trop copain. Mais là, c’est super bien écrit et tout sa 😀 Bravo pour ces explications, que pour une fois, je comprend !! hihi

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